Dans un monde où l'impression occupe une place prépondérante, les avancées technologiques ouvrent de nouvelles perspectives pour créer des produits visuellement captivants. Aujourd'hui, nous allons vous dévoiler les coulisses de la méthode de quadrichromie qui donne naissance à nos cartes OCTOMAP.
Le processus commence par une sélection en amont de papier qui sera le support privilégié́ de l'impression. Telles de véritables toiles blanches, ces planches attendent avec impatience d'être animées par un éclat de couleurs. Une fois choisies avec soin, elles sont confiées aux machines d'impression (voir ci-dessous).
Leur mission est simple, mais cruciale : donner vie aux fiches en les parant de couleurs. L'organisation est millimétrée, où les quatre premières machines s'occupent du recto des cartes, pendant que les quatre suivantes s'attellent au verso.
Et tout cela est possible grâce aux quatre couleurs fondamentales qui servent de base à cette méthode : le bleu, le noir, le jaune et le rouge. Sous l'acronyme CMJN (Cyan, Magenta, Jaune et Noir) en français, ou CMYK (Cyan, Magenta, Yellow et Key/Black) en anglais, elles s'unissent harmonieusement comme un orchestre symphonique pour produire des résultats magnifiques.
Mais comment fonctionne exactement la quadrichromie ?
Lorsque les couleurs primaires sont imprimées sur une feuille de papier blanc, elles agissent comme des filtres. La lumière fait son entrée en traversant la première couleur, telle que le magenta, qui absorbe une partie de cette lumière. Ensuite, la lumière restante se fraye un chemin à travers la seconde couleur, comme le cyan, subissant une nouvelle absorption. Enfin, la lumière encore présente se reflète sur la feuille blanche, créant ainsi la couleur finale.
Cette prouesse technologique permet de reproduire près de 70 % des couleurs visibles par l'œil humain, faisant de la quadrichromie un indispensable dans le monde de l'impression.